lundi 13 juillet 2009

Flora Laurentiana

 
vue de la sablière près du Lac Supérieur


 
un petit désert qui se verdit


 
molène, chicorée et apocyn

 
épilobe, trèfle agraire et achillée millefeuille

J’ai fait des excursions extra-territoriales. Je suis allé dans les Laurentides, au Lac à l’Équerre. Le Mont Tremblant est à côté, comme nous le rappelle les hélicos qui y amènent les gens importants, amateurs de pile ou face, de dés ou de courte-paille. Les grands projets attirent toujours le meilleur des humains.

Amateur de terrain vague, je le suis encore plus des sablières, des pits de sable, où j’aime chercher les orchidées indigènes du genre Spiranthes et la Liparis loeselii. Certaines orchidées sont effectivement des plantes colonisatrices. J’ai bien visité une cinquantaine de pits de sable à travers le Québec méridional et 90% abritent ces orchidées.

J’étais hélas dans le 10% sans orchidées! Vous verrez donc ça plus tard cet été!

J’aime ces milieux ouverts et clairs où la biodiversité est grande, et, dans le cas d’un milieu modifié par les humains comme une sablière, le phénomène de colonisation des végétaux est facilement observable. Les plantes qu’on y trouvent ressemblent beaucoup à ce qu’on trouve en milieu urbain. Faites l’habitat, vous y trouverez les plantes.

Un pit de sable ressemble donc à un terrain vague du point de vue de la composition de sa flore. Une différence semble être qu’on y trouve plus d’apophytes (plantes indigènes adaptées aux milieux modifiés par les humains) des familles du carex et des graminées par exemple.

La fin de semaine ressemblait étrangement à une semaine, le temps devenant élastique dans le Nord. Ce court rapport mérite la mention de mes hôtes incomparables: Marcel, Michèle et Béatrice, ma filleule qui grandit.

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