lundi 29 septembre 2014

Populus nigra 'Italica'





Je continue mon travail de documentation du Peuplier de Lombardie, le Populus nigra 'Italica'. On en trouve encore à Montréal mais sous cette forme (à droite) .. disons un peu morte... Si vous connaissez un arbre vivant vous voulez bien me le signaler? Attention: il existe d'assez nombreux cultivars et hybrides du Peuplier noir (Populus nigra). Je suis aussi intéressé par ces derniers...


Je cherche donc un vrai vivant Peuplier de Lombardie! Comme ce Kodak, espèce disparue?


Oh! Oui je travaille à la rédaction de mon essai sur les haies... ça vient!



samedi 27 septembre 2014

Au parc des Rapides de Lachine





Les rapides de Lachine (avec le parc qui se trouve maintenant sur le site d’une ancienne centrale hydro-électrique) est sans contredit un des plus beaux sites de l’île de Montréal. 




Les rapides sont en fait la cause même de l’emplacement de la ville: ils constituaient un obstacle infranchissable autrefois. S’il n’y avait pas eu ces rapides (et quelques autres en amont) on peut bien croire que Montréal se serait installé aux chutes de Niagara.













Je suis pas venu ici depuis une dizaine d’années… et je ne peux que constater à quel point il y a eu des changements. D’importantes plantations de végétaux (avec des choix quelques fois un peu douteux…) et des aménagements paysagers tellement… artistiques… que je dois taire tout commentaire. Ce qui vous en suggère le caractère.



Quoiqu’il en soit si vous ne connnaissez pas ce site… allez-y!





mercredi 24 septembre 2014

Baobabs (Adansonia digitata)





Voyez toutes photos de Elaine Ling ici.




samedi 20 septembre 2014

Prunier noir et Prunier d’Amérique





J’ai reçu la visite d’un ami avec un lot de beaux et délicieux fruits: ceux (croyait-on) du Prunier noir ou du Canada (Prunus nigra, Canada plum). Bien qu’ils ont une peau épaisse, la chair est très juteuse et bien savoureuse. Je n’ai que rarement vu ce fruit et jamais j’en ai trouvé un spécimen assez beau pour le photographier… Maintenant j’en ai toute toute la gamme de couleur. Un régal pour la bouche et les yeux! J’ai fait un peu de confiture avec ces prunes… après en avoir mangé fraîches plusieurs.


Les rares fruits que j’avais vu auparavant étaient abimés (pour moi, en ville et alentour…) et j’étais content de terminer ma documentation visuelle de cette espèce assez caractéristique des haies.


La forme d'ensemble des feuilles les distinguent assez bien...

Je suis donc allé tardivement à la source indiqué sur le mont Royal afin de couper, j’espérais, une branche portant encore des fruits, la photographier et faire une bonne planche botanique. Comme j’ai déjà une branche avec les fleurs, ça ferait assez intéressant.

Mais quand je suis finalement arrivé devant les rares arbustes qui portaient encore des fruits je ne reconnaissais pas le Prunier du Canada… Les feuilles n’étaient pas les feuilles que j’attendais. Quel est donc ce petit arbre fruitier?


Il s'agit du Prunier d’Amérique (Prunus americana, American plum), une espèce plantée et cultivée mais qui est naturalisée à certains endroits. Ça semble le cas ici sur le mont Royal où on trouve donc les deux espèces.





Ces vues rapprochées nous montre la différence entre les dents pointues et même apiculées (avec une pointe comme un fil) du Prunier d'Amérique et les dents bien arrondies du Prunier noir.

Certains autres caractères sont bien utiles plus tôt dans la saison: la présence de dents sur les sépales (lors de la floraison…) et des fugaces stipules à la base de la feuille (au printemps). Encore mieux et plus durable comme caractère: le pétiole du Prunier noir a des glandes (visibles sur la deuxième photo) comme c’est souvent le cas dans la famille des Rosacées. Le Prunier d'Amérique n'en possède pas.






Comme je n’ai pas de spécimen du fruit du Prunier noir nous ne pourrons pas comparer les deux fruits. Mais ces planches tirées de Sargent, C.S., The Silva of North America (1891-1902) nous font bien voir que les fruits du Prunier noir sont plus allongés que ceux du Prunier d'Amérique.

En résumé: le Prunier noir a des glandes sur les sépales, sur les dents des feuilles (la photo ne les montre pas), ses dents sont arrondies et le pétiole de la feuille porte des glandes. Tous ces caractères sont absents du Prunier d'Amérique. Ajoutons que le Prunier noir fleurit plus tôt avec ce parfum qui fait rêver...

En l'absence de fruits ou en tout moment quand l'arbuste a des feuilles ce sont les glandes sur le pétiole qui font toute la différence.






vendredi 19 septembre 2014

Mauvaises herbes du toit de Montréal



Le gyrophare.

En regardant ce grand panorama de Montréal j'ai remarqué ces mauvaises herbes qui se sont installées sur le toit de la Place Ville-Marie. C'est à plus de 180 mètres! Comment ces graines ont-elles bien pu arriver ici?




Il s'agit presqu'exclusivement de Renouée persicaire (Lady's thumb, Persicaria maculosa (autrefois Polygonum persicaria). Du moins je le crois... On distingue aussi une plante de la famille des Astéracées (Sonchus?) dont les graines voyagent avec le vent (anémochorie). Vous savez, comme les pissenlits?

Pour ces renouées il faut compter sur les oiseaux avec cette dissémination des graines que l'on nomme avichorie, une branche de la zoochorie. 

Ces photos sont des captures d'écran du superbe panorama de Jean-Pierre Lavoie.





mercredi 17 septembre 2014

Pigeon de passage







Illustration et texte tirés de Histoire Naturelle de la Caroline, de la Floride, & des Iles de Bahama, etc. par Mark Catesby, 1754.

Tourte voyageuse (Passenger pigeon, Ectopistes migratorius)


samedi 13 septembre 2014

Lanoraie-d’Autray




Lanoraie-d’Autray, c’est dans ma région natale, mon Heimat, et j’ai déjà habité, peu de temps, à Lavaltrie, tout juste à côté de Lanoraie. Le site du manoir Lanoraie-d’Autray et les environs me sont donc familiers. 

Je suis souvent passé par ici, la route traversant la propriété, mais je ne me suis pas souvent arrêté. À chaque fois que je passais sans m’arrêter je le regrettais amèrement… Dimanche dernier nous nous sommes donc arrêté.



À quelles caractéristiques du lieu ou à quelles combinaisons de ces éléments constitutifs je dois cette impression de "complétude" quand je suis ici? À vrai dire cela n’a rien de mystique ou de très mystérieux, tout m’y rattache en effet: c’est sur le bord du fleuve, sur la route Notre-Dame (le Chemin du Roi d’autrefois) bordée de grands peupliers, avec une pelouse toujours parfaitement verte me semble-t-il, une belle petite maison et de grands pins. En plus tout cela se combine et produit une lumière singulière, douce comme les aiguilles de pins blancs.

Avec, en plus,  le chant vibrant des peupliers… Je suis comblé!



Chacun de ces éléments pris séparément me plongerait dans le no-man’s-land entre la nostalgie et la plus complète mélancholie… alors quand tout se trouve réunit… 

Comme vous pouvez le constater sur le panorama plus haut, la présence de ces poteaux électriques est assez incongrue: les faire disparaître et enfouir les fils ne représente probablement pas un gros investissement… puisque l’on parle de patrimoine et de sa valorisation.



Et ici comme ailleurs (je pense aux grands Peupliers de Caroline au parc Lafontaine à Montréal) le remplacement des peupliers ne devrait pas faire les frais de longues discussions: cela ne coûte rien (à moins de générer une pseudo-compexité par habitude administrative). Ces arbres qui longent les chemins le long du fleuve sont après tout une caractéristique locale depuis bien longtemps. S’agissant d’histoire et de paysage patrimonial… 

Je n’ai pas marché sur le terrain et je ne sais pas ce qu’il en est du Manoir qui est à l’évidence disparu. Ce qu’on l’on voit c’est la maison des serviteurs du manoir de d’Autray sur la Grande Côte Est (Route 138).

Si vous voulez en savoir plus sur le patrimoine bâti de Lanoraie, télécharger ce document:

Inventaire du patrimoine bâti.





jeudi 11 septembre 2014

Îles de Sorel




Quel étonnement de découvrir ainsi tout un groupe de cet étrange animal qui semble, en partie du moins, aquatique. Il y en avait de différentes sortes: des grands et des plus petits.



J’ai pu observer à distance un comportement difficile à interpréter: les plus petits se mettaient la tête sous le ventre des plus grands. Il faisait chaud, peut-être était-ce pour se mettre à l’ombre un peu?



Sur cet agrandissement on voit tout juste les curieux compagnons des grands mammifères presqu’aquatiques inconnus: je compte sept Grandes aigrettes (Great egret, Ardea alba).


La campagne c’est bien même si c’est assez compliqué.




mercredi 10 septembre 2014

Chemin du Roi





Pourquoi s'arrêter en si bon chemin?




Voilà! C'est une nette amélioration.




mardi 9 septembre 2014

L'orme et l'urubu





Un bel Orme d'Amérique (American elm, Ulmus americana) sur la rue Notre-Dame au parc Clément-Jetté dans le quartier Tétreaultville (Est de Montréal).





Un Urubu à tête rouge (Turkey vulture, Cathartes aura) vole dans les alentours. C'est jamais bon signe quand les vautours tournent autour...




Ce qui m'amène à porter attention aux branches du grand orme... Quelques branches dégarnies et des feuilles jaunies, rabougries...

On connaît cette chanson!




À côté de notre arbre (on l'aperçoit tout juste à sa droite sur la première photo) un autre orme. Enfin ce qu'il en reste. Plus petit que le premier et avec une vie plus brève...




Dommage que je n'avais pas de règle avec moi ça aurait donné l'échelle... J'ai quand même travaillé l'image à l'écran de mon ordi afin de compter les cernes de croissance annuelle. Les points rouges sont à peu près centrés sur les cernes, leurs espacements révélant une irrégularité de la croissance. Notez que j'ai fait cela rapidement et que le centre du tronc n'est que difficilement lisible on doit accepter un facteur d'imprécision à mon calcul. L'arbre avait environ 50 ans. 

L'arbre coupé était plus petit que le premier et si sa moyenne de croissance s'applique à l'arbre toujours debout, ce dernier a environ 75 ans, peut-être plus. Voilà. 


On va tout de même lui souhaiter de vivre encore longtemps malgré le vautour...






dimanche 7 septembre 2014

Tour Wellington et verdissement urbain



Je me pratique à faire des clips...

Avec Points de vue, un collectif créatif, et Jessica Hart je participe à un laboratoire urbain mené par Noémie Despland-Lichtert. Vous êtes invités à réfléchir sur l’avenir d’un vestige post-industriel dont on parle beaucoup: la tour Wellington sur le canal Lachine dans Griffintown. Ce sont évidemment les paysages, les friches et fragments verts des alentours qui sont au programme. 

Nous donnerons ce laboratoire d’exploration samedi 13 septembre à 13:00

Voyez les détails sur la page Facebook de l’événement ici.

Et sur cette page du site Points de vue ici.



Conflit de territoire chez Tetramorium caespitum, les fourmis des pavés.


La dernière fois que je suis allé sur le canal c’est il y a 7 ou 8 ans. Je ne suis toutefois pas allé dans les quartiers environnants depuis bien longtemps… Je savais bien qu’on y érigeais des tours d’habitations à tour de bras mais ce fût tout un choc de constater la transformation accélérée des lieux! 


Au centre: la tour Wellington.

C’est vraiment une autre planète, un autre Montréal à coup sûr… Le passé du coeur industriel du Canada d’autrefois ne s’y perçoit que difficilement à travers tout ce verre. Tout ce verre… et tout cet or. 


Une habitation d'un autre rêve dans Griffintown.

Les promoteurs en mènent large et, il faut le faire, sans trop de prétention ils ont cette libre désinvolture de nommer « 21e arrondissement » leurs projets immobiliers! Rien de moins!


Un arrondissement de rêve...


Un condo de rêve dans un arrondissement de rêve.


Et une équipe d'un autre rêve!


La très formidable équipe avec qui j'ai la chance de travailler. De gauche à droite: Noémie Despland-Lichtert, Shauna Janssen, Thomas Strickland et Jessica Hart.

À samedi?




mercredi 3 septembre 2014

Geranium robertianum



Herbe à Robert, Robert Geranium, Geranium robertianum

Trouvée lundi au canal Lachine et j'avais de la difficulté à la reconnaître (j'ai encore des doutes...): l'Herbe à Robert. Faut dire qu'elle est très rabougrie dans l'herbe courte sous la lame de la tondeuse qui passe régulièrement ici. Et que je ne connaissais pas cette forme pâle des fleurs.

J'ai bien vu cette plante le long de sentiers dans des boisés hors de l'île mais SUR l'île de Montréal la dernière fois que je l'ai vu c'est en 2004-2005:



En 2004 à quelques coins de rues de chez moi, sur le trottoir.



En 2005 la plante était encore présente. L'année suivante des travaux l'ont fait disparaître.