mercredi 30 mars 2016

Érables désirés




Entre deux ou trois trucs je suis allé rapido faire un tour au parc La Fontaine. 



Le très cher arbre l'Érable argenté est dégourdi. Et on ne peut manquer ce spectacle!



Souvent je me dis que ça vaut bien les cerisiers des japonais.



Et pour la rime, ça me fait le même effet.



Alléluia! Ouvre-toi Acer! 



Et lui, vous savez c'est qui?



Celui-là? C'est l'Orme d'Amérique bien gonflé de par ses bourgeons.



Le bourgeon terminal a ce petit croche, vous voyez? C'est un caractère qui le distingue des autres ormes.



Et ce plan d'eau me fait sourire à tous les printemps. Nos services ne sont jamais arrivés à maîtriser la formation de cet étang. Vous savez que c'était l'emplacement où un ravin vidait les ruisseaux qui passaient ici du temps de la ferme Logan? 

Il s'agit d'une topographie résistante, d'une archéologie paysagère qui permet perpétuellement, envers et contre tous, le renouvèlement mémorial du ruisseau dans son val imparfaitement rectifié.



Cet écureuil me prenait sans doute pour un français. 

Je reviendrai voir les bourgeons bien ouverts de plus près.

(une autre rime)







samedi 26 mars 2016

Ruisseaux de Montréal







Je suis allé voir la conférence de Jean Décarie sur les ruissseaux du Plateau. La présentation était organisée par la Société d’Histoire du Plateau Mont-Royal


J’ai déjà étudié (un peu) ce sujet et j’ai souvent été frustré des informations incomplètes ou contradictoires offertes par les cartes et autres documents historiques. Jean Décarie a éclairé (pour moi du moins…) un de ces points litigieux: un canal avait été creusé depuis la rivière Saint-Pierre (coulant au pied de l’escarpement Saint-Jacques puis dévidoir du Lac à la Loutre devant l’île des Soeurs) et le ruisseau Saint-Martin qui drainait tout le bassin du Plateau et longeait le pied des fortifications autrefois. Le nom Saint-Martin de la section à la Pointe-à-Callière disparût alors au profit de Saint-Pierre, un malheureux incident toponymique!




Avec une équipe à l’UdM Valérie Mahaut travaille sur une maquette intéressante qui montre l’île de Montréal dont la topographie a été amplifiée. Les nivellations exagérées montrent bien les différents bassins hydrographiques et aideront sûrement à se représenter le passé des cours d’eau, dont la grande majorité ont disparu, sont enfouis, canalisés, etc. 

Un site web devrait nous présenter ces travaux au mois de mai: on souligne que tout sera disponible en ligne. Je crois que c’est parfaitement normal s’agissant de travaux et recherches financés par le public!

Sur cette photo de l’écran de la conférence, présentant les travaux de Valérie Mahaut, j’ai indiqué quelques-uns de ces points hydrographiquement litigieux où des ruisseaux semblent couler dans deux directions à la fois! J’ai hâte de voir si on avance des explications.

Au sujet de l'étude des ruisseaux, ne peux passer sous silence le travail remarquable d’un amateur: François Plourde et son étude approfondie du ruisseau Molson. Financé par personne… Voyez ce texte de Mario Robert des Archives de Montréal (ici). Ne manquez pas les vidéos de l’infatigable et généreux Monsieur Plourde!

Ce dernier donnera une conférence sur le sujet au mois de mai. J'ai bien hâte!




J’en profite pour partager ces trois photos d’un ruisseau (ruisseau Ontario?) qui coulait au pied de la Côte à Baron, longeant la rue Ontario jusqu’au boulevard Saint-Laurent. Puis ce ruisseau Saint-Laurent devenait affluant du ruisseau Saint-Martin. 




Des travaux révèlent l'écoulement ancien sous l'édifice démoli. Le site m'intéresse à plus d'un titre: le coteau était autrefois un verger puis est devenu un des nombreux sites successifs occupés par Joseph-Édouard Guilbault (le génial jardinier).





Et enfin, quelques billets Flora Urbana sur les ruisseaux de Montréal:



Bon samedi!




mercredi 23 mars 2016

Orchidexpo: Espèces d’amateurs!



Coelogyne flaccida et Coelogyne cristata.

Je ne ferai pas un long compte-rendu de ma visite ni de longue analyse de cet événement. Je suis allé par pure nécessité à l’exposition d’orchidées au CÉGEP Maisonneuve en fin de semaine dernière. Je devais me procurer du matériel de rempotage pour les quelques plants d’orchidées qu’il me reste. 


Dendrobium atroviolaceum et Aerangis citrata

Cette expo est toujours exactement la même. Vous y allez en 1986, 1996, 2006 ou 2016, c’est rebelote. Avec les mêmes têtes patibulaires que je connais depuis si longtemps… Ce que je déteste le plus ce sont les concours, rubans, prix, compétitions par catégorie où les fleurs sont comptées et mesurées au millimètre comme si les orchidées étaient des Poodles et des Bichons dans un concours canin. Beaucoup d’argent est en jeu: les plantes gagnantes seront multipliées puis commercialisées avec en prime une valeur ajoutée: rubans et mentions deviennent inflation…



Renanthera monachica et Rhyncholaelia glauca



Même du temps où j’étais commerçant je trouvais cela ennuyeux et affaireux… Je m’intéressais à l’histoire naturelle des orchidées, à la biologie de leur reproduction, à la bio-géographie, à la mycotrophie, à l’histoire des grands botanistes qui nous les ont fait connaître: avec pareille attitude ce n’est pas étonnant que la ruine m’attendait au bout de quatre ans de bête labeur! Je voulais faire connaître et apprécier les orchidées, j’aurais dû plutôt simplement écrire…



Retournons à cette expo: même présentation de salon mortuaire, les tables et autres supports d’exhibits croulant de fleurs (hybrides surtout) sans grand intérêt… avec le même éclairage en pleine face qui vous fait croire que vous voyez le tunnel de la mort. Ou de l’ennui.

J’ai fait le tour rapidement, à cause d’un sens d’équité: peut-être aurais-je des surprises à partager sur le blog? Pas vraiment…

Puis je suis arrivé à un exhibit didactique sur les orchidées indigènes au Québec… le petit set-up me semblait sans intérêt, du coin de l’oeil je voyais que c’était faux et horriblement laid. Avec peine et difficulté je devais confirmer par un regard franc et direct ce que ma vision périphérique avait déjà parfaitement analysé. L’information avait été automatiquement transmis à mon cerveau, sans même que je regarde avec attention: un ordre de partir et de passer au suivant devant la misère offensive. 


Non, ce n'est pas l'exhibit en question...

Une médiocre présentation, un petit truc moche, flou et tout croche qui prétend vouloir faire connaître les orchidées indigènes et tout ce que je peux voir c’est que l’espèce de Spiranthes qu’on nous montre sur cette laide photo n’est pas une des orchidées que nous avons au Québec… mon cerveau ébranlé n’arrivait pas (à cause du choc) à calculer autre chose que : Erreur! 

Je n’ai même pas regardé les autres photos ou les courts textes.




À gauche, par un photographe inconnu, la souffrante erreur et, à droite,  Spiranthes cernua, la vraie dans sa belle forme urcéolée. Photographiée par mon moi-même dans un pit de sable à Lachute en 2005.

L’expression-même « muget d’automne » (outre la fôte d’orthographe: on écrit « muguet »…) m’est inconnue. Je ne sais d’où ça vient! Bon… je dis ça de mémoire, je n’ai pas fait de recherche.

Je connais deux ou trois bons photographes et connaisseurs de nos orchidées indigènes. Je ne sais si on a pensé à les consulter? La grossièreté de la situation didactique ubuesque aurait été évitée. Et de belles photos auraient été exposées.

J’ai écrit à Benoît Dorion, photographe et connaisseur (voyez son travail ici) avec un regard plus frais que le mien en matière d’orchidées indigènes. Il m’indique que ce serait l’espèce Spiranthes spiralis que l’on trouve en Europe centrale et méridionale; Asie occidentale et Afrique septentrionale (merci Tela-Botanica)

Je suis d’accord.

Ils auraient aussi pu contacter Sylvain Beauséjour ou du moins consulter son livre Orchidées indigènes du Québec/Labrador (ici).

C’est assez mal-foutu pour faire connaître les orchidées du Québec! Espèces d’amateurs!




Moi? Moi je ne suis qu'un amateur d'espèces! (comme dans cette chanson)





lundi 21 mars 2016

Memento Amori: Phleurs du Printemps


C’est le printemps!


Avec l’arrivée de la belle saison voici donc le premier livre numérique des Éditions Flora Urbana.






Le livre Memento Amori (un livre avec son et lumière…) est sorti. Il est disponible sur iTunes Store et sur iBooks, les boutiques en ligne de Apple.


Je l’ai dit en privé mais voici: ce livre est le premier d’une série sur le même thème. Alors ne risquez aucun retard sur le reste de la planète! C’est que le détaillant (Apple) a des boutiques dans une cinquantaine de pays… vous conviendrez que c’est assez tentant pour un auteur auto-publié!


Je vous invite encore à écrire aux Éditions Flora Urbana pour être tenus au courant de la parution des prochains titres. Les astres semblent bien alignés pour la parution bientôt de mon essai La Haie dans le Bocage Urbain et autres choses désirables et nécessaires.


l'adresse: floraurbana(a)cooptel(point)qc(point)ca


Le problème avec la parution de ce premier livre: je n’ai malheureusement plus de raison de procrastiner. Que faire?



Désactivez Adblock pour le site Flora Urbana (il n'y a jamais eu de pub ici...) et cliquez le bouton "View" dans le bidule ci-bas pour vous rendre sur le site de la transaction diabolique:









samedi 19 mars 2016

Bientôt sur vos tablettes: Memento Amori





Mon livre Memento Amori est terminé! Il est en transit électronique ou dans un entrepôt virtuel ou dans un mélaxeur numérique chez Apple. Il sera donc sur les rayons virtuels de la librairie iBooks sous peu.


Ce livre électronique interactif est conçu spécifiquement pour les tablettes iPad. Apple a non seulement cette librairie virtuelle mais fourni en plus un logiciel (iBook Author) permettant de faire les fichiers nécessaires, sans avoir besoin d'être un as de l'informatique... 

Rendre ce livre disponible pour les autres environnements (tablettes Surface, ou tablettes roulant sous Android, etc.) n’est pas à ma portée pour l’instant. J'aimerais bien être capable de programmer en HTML 5 avec CSS et Java... Ce n'est pas le cas! Quand un logiciel facile d'emploi (et gratuit...) permettra de faire tout cela en WYSIWYG je m'y mettrai!


Que contient ce livre? Une centaine d'images numériques, une version du clip ci-haut et quelques discrets effets sonores. Et quelques autres petits trucs à découvrir…

Écrivez-moi (notez le nouveau courriel...) si vous souhaitez être prévenu de la parution:

floraurbana(à...)cooptel(point)qc(point)ca



Tirées du livre, voici une image de chaque chapitre:











vendredi 18 mars 2016

Zabeille au sol





17 mars, première abeille (domestique, à miel, Apis mellifera) de la saison. Engourdie apparemment.






Zabeille Bis! Sans effet rétro... Sur les beaux pavés-unis de la rue Duluth.






Fin de diapause hâtive! 





dimanche 13 mars 2016

Bonjour Printemps!




Une découverte innattendue (mais tant espérée!) dans la région la plus au sud de la section Ouest du Parc La Fontaine: une mare sucrée d’origine acéricole.


En effet alors que nous étions à la recherche d’un délassement ressourçant bien mérité et faisions une rapide excursion au parc nous aperçûtes, depuis des distances élevées, humides, glissantes et périlleuses, une vue des plus étranges qui nous emplissait des espoirs les plus fragiles.



C’est que l’air portait des effuves connues, non-inhalées depuis grande lurette, semant de cruels doutes d’identification dans notre mémoire trop longtemps frustrée et privée des émanations naturelles qui font la satisfaction d’exister.

Devant nous ce bassin naturel, cette dépression-abreuvoir, qui ne s’était depuis si longtemps offert à mon regard hivernant et le voilà-t-il, plein à rebord, au plus fort de sa capacité, dans sa généreuse affluence.




Avec moi, donc, contemplez ce baptistère de liquide fortifiant, enflammez-vous, enhardissez votre poitrine et avancez le front stimulé, laissant derrière nos incolores et exsangues claustrations. 

Traversez le rubicon des saisons!

Une mare de sirop dérable découverte au parc La Fontaine!




Ces importantes réserves de précieux et irremplaçable liquide nous assureront un avenir des plus radieux. Comme si ce n’était pas suffisant: un glacier comportant un filon de crème glacée à lérable a aussi été constaté. L’abondance féconde nous annonce plénitude luxuriante.



Quelle heure est-il déjà? Bonjour Printemps!





samedi 12 mars 2016

Fruits toxiques





L'herbe diable (Datura metelest assez rarement cultivée. Pour faire l'image noire ci-haut j'avais prélevé les spécimens dans une plate-bande sur un trottoir.

On recherche les variétés intéressantes (ici pas mal colorée avec une fleur double).




Étonnamment, sa soeur la stramoine commune (Datura stramonium) est fréquemment cultivée et elle s'échappe:


"La stramoine commune (Datura stramonium) est une plante annuelle acclimatée qu'on trouve dans la plupart des régions du sud du Canada. Elle contient des alcaloïdes toxiques dérivés du tropane qui ont empoisonné et tué des humains et d'autres animaux. Le nom anglais de la plante, "Jimsonweed", vient d'un cas d'intoxication survenu à Jamestown, en Virginie: des soldats avaient souffert de délire et d'hallucinations après avoir mangé cette plante en salade. Les graines et les feuilles sont consommées volontairement comme drogue. Les enfants sont attirés par les grandes fleurs et s'empoisonnent en suçant le nectar à la base de celles-ci ou en mangeant les graines. Les cas d'empoisonnement signalés dans les ouvrages récents sont plus fréquents chez les humains que chez le bétail."

Tiré de Système canadien d'information sur les plantes toxiques




Ces spécimens (déjà publiés) sont des échappés de culture que j'ai trouvé sur la rue Duluth. 




Nouvelles de l'auteur/artiste/éditeur/réalisateur...:


Je croyais que j'aurais terminé mon livre Memento Amori hier... Il est bien terminé... sauf que je dois faire un petit clip servant à la fois de "trailer" de promotion (et d'introduction dans le livre lui-même). Bien voilà: un petit travail qui aurait dû prendre quelques heures se révèlent assez difficile! Dans la dernière version de iMovie VOUS NE POUVEZ PAS travailler dans le ratio d'aspect 4:3... Le film (tout simple pourtant...) fait avec des "diapos" est exporté en ratio 16:9! 

Alors je vous épargne le temps fou perdu à chercher dans les menus l'option (inexistante) 4:3, pourtant le format "obsolète" des iPad... Suivi de recherches sur le web dans toutes sortes de forum et Aide en Ligne, téléchargement de différentes versions du logiciel (l'option existait autrefois...). J'ai finalement fait l'animation en fondu-enchaîné dans Keynote (ratio 4:3) exporté en M4V, transformé en MP4 dans Quicktime et ouvert ce fichier dans une vieille version de iMovie pas commode. C'est que je dois y mettre des bandes sons et on ne peut pas aisément ou précisément synchroniser son et image dans Keynote ni dans le vieux iMovie. Oui ya du son dans le clip... 


Aujourd'hui j'essairai donc de terminer tout cela (en recommençant dans iMovie version 9.0.9...)


C'est long mon affaire? Oui mais j'essaie de bien faire... malgré les fruits toxiques dont le chemin est parsemé...


Ça viendra. Les prochains livres seront plus facile, non?









mardi 8 mars 2016

Un nouveau parc sur le Plateau-Mont-Royal!



À gauche avant (maintenant), à droite le futur (plus tard, comme)


L'annonce officielle n'a pas encore été faite mais les plans sont prêts! 

Au lieu de ce grand parking on aura un parc. On a votre santé à coeur.






mercredi 2 mars 2016

Le printemps arrivera le 42 mai...




Le printemps arrivera le 42 mai... environ!

Et on sera bien content de voir les pissenlits.



Les tussilages aussi.



On y plongera le regard comme cette abeille son visage.

Aux environs du 42 mai. Approx.